« Le patron a toujours raison » ; « Le chef n’a jamais tort ». Voilà des remarques qu’on a pu entendre de la part d’ainés au fil des ans. Et souvent même de certains chefs… Vive les insécurités des patrons !
Pas certaine que ce soit tout à fait vrai. Certains responsables ont des traits de caractère et des insécurités qui éloignent le groupe de sa mission. Ils sont obtus et comme ce n’est pas évident de discuter avec eux (et puis… c’est juste le BOSS quoi…) il est nécessaire de développer des astuces pour tout de même avancer dans le travail. Important pour conserver la cohésion de l’équipe de travail.
Explorons ici 3 profils de responsables qui pourraient avoir du mal à se rendre compte qu’ils ont tendance à s’égarer. Pas de recette miracle, juste des ingrédients savamment dosés pour désamorcer les situations critiques.
Le Patron (très) anxieux
L’anxiété se définit par une grande inquiétude, une sensation de trouble intense relative à une éventuelle situation problématique ou dangereuse.
Chez votre patron, ça se traduit par un certain manque de confiance, le besoin machinal d’être informé de tout à tout moment.
Pas évident à gérer, surtout que cet état peut s’avérer rapidement contagieux ou contre-productif pour l’ensemble de l’équipe.
Douceur et diplomatie sauront parler à son cœur. Il faudra probablement vous monter direct et assumer un rôle plus important de second en préparant les choses en amont pour atténuer ses angoisses (et de fait d’aller dans votre sens) : avoir une timeline cohérente, un planning prévisionnel qui tient compte des contraintes logistiques et techniques, des points de suivi pour qu’il sache quand même comment le projet évolue. De quoi réduire l’incertitude et le rendre plus sensible à vos projets et initiatives.
Un classique des insécurités des patrons : Le Boss Psychorigide
De manière générale les profils psychorigides sont sensibles à un fonctionnement analytique. On ne déroge pas à la règle ou aux process. Peu de flexibilité dans le fonctionnement de l’équipe. Il est plus important de discuter les hypothèses de départ que les conclusions.
L’idée étant d’amener votre interlocuteur à élargir sa base de réflexion, de montrer que la règle de base est subjective et éventuellement présenter un choix qui implique les valeurs prônées l’Entreprise.
Donnez des éléments solides pour étayer votre demande. Il lui faudra des arguments logiques et rigoureux pour changer d’avis.
Le Chef dit-laxiste
Dans le cas présent, le patron sera considéré comme laxiste s’il une peur systématique d’être coincé par une évolution qu’il n’a pas prévu. Parfois évasif et ayant du mal à prendre des décisions, certains diront même que son attitude manque de rigueur et de fermeté. Comme si les choses dont il n’est pas entièrement sûr l’embêtaient. ‘Je vais voir’, ‘Laisse-moi y réfléchir’ sont ses phrases préférées.
Pour l’impliquer davantage tout en ayant son aval, après avoir présenté votre projet, faites-en sorte qu’il confirme son intérêt par écrit (mail). En principe ça fonctionne. Envoyez-lui un email résumant votre conversation en mettant l’accent sur ce qu’il a dit attendre de vous.
Travailler avec ce profil revient à appliquer la technique du fait accompli quasiment tout le temps pour qu’il ne botte pas en touche. En la jouant fine, il ne se sentira pas acculé et aura même tendance à vous laisser la main sur les points épineux (même pas peur !). Que ne ferait-on pas pour calmer les insécurités des patrons!
Un article de business insider (toujours d’actualité un an après) revient sur les signes qui caractérisent les responsables hiérarchiques et manager qui gagneraient à améliorer leur attitude au travail . Intéressant de voir tous les traits de caractère et insécurités des patrons qu’on retrouve tout au long de sa carrière… Comme quoi, ils sont humains ces chefs !
Avez-vous déjà côtoyé un de ces 3 profils ? comment est-ce que ça se passait au quotidien ? N’hésitez pas à partager vos astuces, ça peut sauver des arrières.
Allez ! prochaine étape maintenant que vous vous connaissez bien, la demande d’augmentation
(bah quoi ?… il faut bien essayer au moins une fois)